Chapitre 16 - départ de Severus
Severus, à la demande de Lena, resta plus d'une semaine auprès d'elle. Ils purent enfin se connaître mieux, partager tendresse et élans passionnels.
Severus apportait toute sa sagesse, sa maîtrise de soi pour aider Lena à maîtriser ses émotions, son excès de sensibilité.
De son côté, elle essayait de mettre plus de fantaisie et d'alléger le côté sombre de Severus.
Elle calmait ses angoisses de la nuit, et pour la première fois, il put dormir tranquillement à côté de Lena.
Elle s'était aperçue qu'il essayait de cacher son avant-bras où la marque noire s'inscrivait comme une marque d'infamie. Un jour Lena, passa ses doigts doucement sur le bras de Severus et en retour il eut un mouvement de recul.
- Tu n'as pas à avoir honte de cela, dit doucement Lena, tu as cru que Voldemort te reléguait ainsi dans le clan des bannis mais tu n'es plus entre ses griffes, tu es libre. Quand il t'a marqué, Voldemort aurait voulu brûler en même temps toute ta capacité à aimer parce qu'Il pense que ça affaiblit un homme, il a tort ! montrer tes émotions ne te rendra pas plus faible, Severus, cela dévoilera seulement que tu es « humain ».
- A toi, oui, mais tu sais que je dois cacher tout ce que je pense, on ne sait jamais.
- Je sais dit simplement Lena, mais avec moi, je t'en prie, sois toi-même ! et n'oublies jamais, l'amour sera toujours l'arme la plus puissante contre le Mal !
- Tu parles comme Dumbledore, dit-il avec un demi sourire.
Ils passaient de longs moments à chuchoter, blottis l'un contre l'autre, mais Severus demandait aussi à Lena, qui aimait bouger, de danser pour lui et il était constamment émerveillé de la maîtrise dans ses mouvements et de l'apparente facilité avec laquelle elle les enchaînait, sachant pertinemment que tout était dû à des heures et des heures de travail intensif.
Lena s'était remise à la harpe et le soir, interprétait des mélodies pour ses parents adoptifs et Severus. Malvina quelquefois chantait avec elle, de sa belle voix chaude.
Quand Severus dut quitter Lena, il s'efforça de cacher la sensation d'abattement qui l'accablait. La reverrait-il seulement un jour ?
Lena essayait également de ne pas montrer sa tristesse, bravement. Elle sentait comme un pressentiment, que cet adieu serait pour longtemps, elle sentait son coeur se serrer à lui faire mal - « au moins j'aurais vécu cela, je chérirai ce souvenir à jamais », se dit-elle, alors que s'éloignait à grandes enjambées, la longue silhouette de l'homme en noir, celui qui rebutait tant de personnes, mais dont elle avait su découvrir sous l'aspect revêche, un nature infiniment riche.
Baiser d'adieu
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