néo-druidisme - fêtes
Le grand-druide Gwen'hlan Le Scouézec tient cérémonie à ciel ouvert, dans une prairie où il a fait dresser un cercle de pierre. Le cinquième grand-druide de la Gourzes de Bretagne se réclame de la lignée de Iolo Mogannwg qui se rattache à une tradition bardique galloise du XVIIIe siècle. Chacun peut faire une demande d'entrée dans l'association druidique, à la seule condition de parler breton.
Seuls en Bretagne à se réunir régulièrement en public, les druides de la Gourzes (ou Gorsed)
ne font pas l'unanimité. On leur reproche, notamment, leur folklorisme.
Ainsi l'écrivain Yann Brekilien, dissident de la Gourzes, a-t-il fondé
sa propre assemblée : Kelc'h studi drouizes an hengoun (Cercle d'études
des druides traditionnels). Cette obédience se veut plus en phase avec
la recherche sur le celtisme. Ce néo-druidisme est ouvert à tous : chrétiens, païens, agnostiques. Il faut néanmoins être parrainé pour être admis comme disciple et étudier pour accéder au rang de barde puis de druide.
Une troisième obédience, la
Kreden Geltiek hollvedel (Croyance celtique universelle), se veut plus
discrète. Au contraire des deux précédentes, elle refuse tout lien avec
le christianisme.
Son chef de file, Alain Le Goff, se réfère à la franc-maçonnerie. Comment adhérer ? On ne choisit pas la Kreden, c'est la Kreden qui vous choisit.
Folkloristes ou non, ces trois ordres bretons ont le mérite de faire avancer la connaissance sur la matière bretonne et celtique. Gwen'hlan Le Scouézec a écrit de nombreux ouvrages dont la petite bible que constitue "Le Guide de la Bretagne". Yann Brekilien est un écrivain reconnu et engagé. Quant à la Kreden Geltiek, elle publie chaque année des études et des recherches sur le celtisme dans sa revue "Ialon".
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